Comme j’ai toujours eu une fâcheuse tendance à vouloir comprendre le fond des choses et à ne jamais me contenter de ce qu’on me servait, je suis naturellement devenue journaliste. Mais par-dessus, je déteste qu’on me dise quoi penser. Je n’aime ni les dogmes ni les idées toutes faites. On n’est jamais mieux servi que par soi-même. Et le dicton vaut aussi pour l’information.
Déformation professionnelle sans doute, j’aime fouiller, dénicher, déterrer l’information dont personne ne parle (ou que tout le monde oublie de vous dire). Sans doute, des restes de mon ancienne vie d’exploratrice, avide de découverte du vaste monde. (Mais pour cela, j’en parlerai à Freud).
Malgré mes années de terrain, je dois être naïve, mais une chose continue à m’étonner, article après article. Je suis toujours effarée par le fossé, la faille, l’abysse (choisissez le terme que vous préférez), qu’il existe entre d’un côté, ces savoirs, ces connaissances, ces informations précieuses qui sont rarement mis en lumière, et de l’autre côté, le grand public. Pourquoi personne n’a pensé à construire des ponts ? (On le fait pourtant bien depuis l’Antiquité !)
Qu’elle est étrange notre époque où l’on croit avoir accès à tout, alors qu’en réalité, on n’a seulement accès au vide, au rien… Et plus encore, à l’heure d’internet, des réseaux sociaux, des médias de masse… l’information est partout mais nulle part en réalité. Après des mois d’enquête, j’ai dû me résoudre à ce constat douloureux : non, les femmes ne sont pas correctement informées sur leur santé. Et moi non plus, rassurez-vous. Je ne suis pas l’exception qui confirme la règle.
Alors, lentement mais sûrement, comme l’araignée, j’ai tissé ma toile. J’ai fait des liens entre des publications scientifiques, des témoignages de patientes sur les forums, des ouvrages spécialisées, des entretiens avec des chercheurs et des médecins… Et petit à petit, tout a pris forme et s’est révélé : les femmes non écoutées dans leurs souffrances, non considérées, mal soignées, leurs pathologies passées sous silence, leurs effets secondaires ignorés, leur absence dans les essais médicaux…
Le problème était d’une ampleur que j’étais loin d’imaginer (Et pourtant, je ne manque pas d’imagination). Il faut dire aussi, à ma décharge, que ce n’est pas dans les médias traditionnels que j’allais pouvoir trouver des réponses ou une tentative pour explorer le problème. En ont-ils seulement conscience d’ailleurs ? Le pire dans ce cas, ce serait alors de précisément ne pas en parler. Savoir et se taire.
Mais moi : vaudrais-je mieux que mes confrères ? (J’ai un doute) Devrais-je faire comme si je ne savais pas et me contenter d’alerter seulement ma famille et mes amies ? D’écrire un article ou deux et laisser le problème courir – y compris dans ma tête ?
Impossible. Impensable. Inimaginable.
Savoir, c’est pouvoir.
C’est comme ça que l’idée de la Lettre F est née. Et je suis ravie que vous ayez atterri ici. Car ce qui moi, m’a choquée, a aussi profondément choqué l’équipe de femmes avec laquelle je travaille sur ce projet. Et je suis certaine que vous aussi serez choquée par l’ampleur des révélations. Cette prise de conscience que j’ai eue, et qui a changé bon nombre de choses (petites ou grandes, mais là n’est pas la question), je voudrais tout simplement la partager avec vous. Que vous la viviez. Et que vous la transmettiez autour de vous.
Rassurez-vous, on ne parlera pas dans la Lettre F que ce qui va mal. Bien sûr, mon but reste de vous dévoiler ce qu’on ne vous dit pas, ce qu’on aimerait parfois vous cacher ou qu’on oublie de vous dire… mais surtout de vous apporter des solutions pour que vous preniez soin de votre santé, comme vous l’entendez.
Pour vous éviter les longs mois d’enquête que j’ai connus (mais adorés), j’ai tout rassemblé ici, dans la Lettre F.
Sans prétention, je crois que personne ne l’avait fait avant. Je ne veux pas être mise en lumière. Je n’aime pas ça et cela ne serait utile à personne. Je ne veux pas que ce combat soit incarné par une seule personne. Car ce n’est pas le cas, et cela ne doit pas l’être.
Ce combat, c’est bien sûr le mien, mais c’est surtout le nôtre à toutes et à chacune d’entre nous. Notre santé nous appartient, reprenons enfin les rênes.
La lettre F est la première newsletter entièrement dédiée à la santé des femmes. Lancée par une équipe de femmes passionnées menée par Pauline Faure, elle aborde les maladies qui touchent les femmes : les problèmes gynécologiques, les désordres hormonaux, la fertilité et la grossesse, mais aussi tous les autres comme les maladies auto-immunes, les cancers, les troubles cardio-vasculaires, les désagréments digestifs…
Son but ? Rassembler les meilleures solutions en santé naturelle pour reprendre votre santé en main et vous soigner le plus naturellement possible, au quotidien.
Et qui sait, cela pourrait tout changer pour vous… autant que vos proches !
Parce que tout reste à écrire mais que le F est le commencement de tout :
⏩ Femme,
⏩ Féminité,
⏩ Force,
⏩ Fierté…
©2021 La lettre F – Tous droits réservés